La moitié de la population de la Basse-Côte-Nord vaccinée

Écrit par le 26 février 2021

La campagne de vaccination se déroule très bien sur la Côte-Nord selon le CISSS. Alors que la première ronde de vaccination est terminée dans les territoires isolés de la région (Minganie, Basse-Côte-Nord et Caniapiscau), environ la moitié de la population de la Basse-Côte-Nord a reçu une première dose du vaccin contre la Covid-19.

La directrice de la vaccination au CISSS de la Côte-Nord Nathalie Castilloux a présenté vendredi en conférence de presse le bilan de la vaccination pour les territoires isolés de la Côte-Nord. En comptabilisant les trois MRC considérées comme éloignées, on atteint le total de 6300 personnes qui ont reçu une première dose du vaccin.

Selon les chiffres du CISSS, c’est environ 2200 personnes qui ont reçu le vaccin en Basse-Côte-Nord, soit près de la moitié de la population en incluant les mineurs qui ne peuvent pas recevoir le vaccin jusqu’à présent.

Pour la Minganie, la Basse-Côte-Nord et Caniapiscau, l’ensemble de la population adulte était invitée à se faire vacciner alors que l’offre ne tient que pour les travailleurs de la santé et les plus âgés dans la plupart des régions du Québec.

Le CISSS attend de nouvelles doses du vaccin au courant du mois de mars, mais n’en pas en mesure d’en préciser les quantités. On sait toutefois qu’il s’agira du vaccin Pfizer qui ne peut pas être déplacé. La vaccination ne sera donc proposée qu’à Sept-Îles et Baie-Comeau.

Vigilance pour les variants

Vendredi 26 février, la Côte-Nord a enregistré un nouveau cas positif dans la MRC de Sept-Rivières, faisant passer le total à cinq actifs.

Heureusement les variants de la Covid-10 traditionnelle, qui inquiète de nombreux chercheurs, ne semblent pas avoir trouvé la Côte-Nord jusqu’à présent. Le CISSS garde toutefois l’oeil ouvert pour détecter leur arrivée rapidement si cela doit se concrétiser.

« Dans le cadre d’un programme provincial de surveillance, tous les tests positifs des laboratoires de la Côte-Nord sont envoyés pour une recherche par criblage et si un échantillon est positif, il sera envoyé pour le séquençage pour identifier le type de variant », expliquait Dr Richard Fachehoun, médecin-conseil du Centre intégré de santé.

Un protocole pour la Croix-Rouge

En raison de la situation épidémiologique inquiétante dans la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador (335 cas actifs en date du 25 février), le CISSS de la Côte-Nord a intégré plus tôt en février les ressortissants terre-neuviens dans son protocole de gestion des entrées.

Pour faire connaître les « fortes recommandations » en vigueur, le CISSS de la Côte-Nord a fait appel à la Croix-Rouge canadienne qui a déployé des travailleurs à la frontière de Blanc-Sablon.

Une action critiquée en Basse-Côte-Nord où les élus demandaient plutôt de faire appel aux Rangers canadiens. Des réservistes nordiques sous juridiction fédérale et qui ont l’avantage d’être déjà présents sur le territoire de la Basse-Côte-Nord.

Le p.-d.g. du CISSS Claude Lévesque précise toutefois que les employés de la Croix-Rouge doivent respecter un protocole sanitaire stricte, au même titre que les autres travailleurs de la santé.

« Ils ont eu des tests Covid avant d’arriver et ils doivent respecter une période d’isolement durant sept jours, mais comme c’est des travailleurs essentiels, ils peuvent faire leurs activités de contrôle sur la route et au traversier. On s’assure de notre côté qu’ils soient approvisionnés en nourriture, mais ils ne peuvent pas aller dans les restaurants et l’environnement de Blanc-Sablon et sont consignés à l’hôtel », précisait Claude Lévesque.

Le CISSS prévoit que la Croix-Rouge sera aussi déployée dans Caniapiscau.


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