Les élèves de l’école Gabriel-Dionne présentent leurs œuvres d’art

Des mobiles, du dessin, de la peinture et des collages ont été présentés à l’école Gabriel-Dionne mardi dans le cadre d’une exposition de fin d’année qui a mis de l’avant le travail en arts plastiques des trois élèves qui fréquentent l’établissement baleinois.

Les réalisations des derniers mois en arts plastiques de Zoé, Alicia et Chad étaient à l’honneur à l’occasion de la dernière journée de l’année scolaire à l’école de Tête-à-la-Baleine. Un événement qui a permis à ces jeunes de présenter le résultat de leurs efforts scolaires à la quinzaine de membres de leur communauté qui s’étaient déplacés pour l’occasion.

« Je ne suis pas vraiment dans l’abstrait, je préfère le réalisme », explique Zoé, élève de 2^e secondaire, devant les œuvres qu’elle a présentées au public. On peut y retrouver une peinture d’une Inuk qui pêche, un collage en roche d’elle et sa famille ainsi qu’un magnifique béluga multicolore réalisé à l’aide d’une technique de collage de sel et de pipette de couleur.

Des œuvres thématiques pour le mois national de l’histoire autochtone ont été réalisées par les jeunes. Alicia, élève de 4^e année, a présenté sa représentation d’une fleur à la manière du célèbre artiste autochtone Norval Morrisseau. « Ça nous permet de découvrir d’autres cultures », souligne la jeune fille.

Le troisième élève de l’école, Chad, était malheureusement absent pour l’occasion, mais ses œuvres ont tout de même été présentées.

Une des matières favorites des jeunes

« [L’art plastique] est ma matière préférée. J’aime les couleurs qui ressortent et c’est vraiment le seul moment qui me donne la chance d’apprendre encore plus là-dessus », explique Alicia, qui est la plus jeune élève de son école.

Même son de cloche du côté de sa collègue Zoé. « Cette année, c’est l’une des matières que j’ai le plus aimé. Faire de l’art est l’un des passe-temps que j’apprécie beaucoup », précise celle qui aime aussi beaucoup le sport. « [Le sport] nous permet de penser à autre chose que toutes sortes de calculs », enchaine-t-elle.

Même si moins de 10% du temps enseigné est consacré aux arts plastiques, l’enseignante Julie Dumas indique qu’« au cours de notre cursus on présente beaucoup d’œuvres, comme des albums et des romans. On essaie de présenter aux élèves le plus grand nombre d’œuvres variées ».

Une année hors du commun

L’activité a fait le bonheur des petits comme des grands en cette dernière journée d’une année scolaire inhabituelle. Malgré les contraintes sanitaires liées à la COVID-19, le corps enseignant tire un bilan positif de la dernière année.

« On est vraiment privilégié, car on n’a pas eu à faire de bulle classe ou de récréations décalées », souligne Britanie Rainville, enseignante dans le village depuis le mois de janvier. « Si l’on compare avec les écoles en ville, on a vraiment été chanceux », conclut Julie Dumas.

Photos : Julien Forest