Le CEDFOB s’intéresse à la valorisation de la forêt boréale par les habitants de la Basse-Côte-Nord

Le Centre d’expérimentation et de développement en forêt boréale (CEDFOB) démarre un projet sur la valorisation de la forêt boréale par les populations de la Basse-Côte-Nord. Samuel Bellefleur, professionnel de recherche au CEDFOB attitré à la région de la Basse-Côte-Nord, profite du gel de la route blanche entre plusieurs villages de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent pour aller à la rencontre des gens en motoneige et réaliser entrevues et portraits photo sur le sujet.

Le projet prendra la forme d’un livre rassemblant textes et photos. Il est réalisé en collaboration avec la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent, qui finance la collecte de données et l’impression du document final. Le CEDFOD est en attente pour savoir si le Plan Nord financera la rédaction du livre. C’est Samuel Bellefleur qui a eu l’idée du projet, alors qu’il était au village de Tête-à-la-Baleine dans le cadre d’autres réalisations personnelles.

Le CEDFOB est basé à Baie-Comeau et réalise des travaux de recherche pour favoriser l’acquisition de connaissances sur la forêt boréale, en partenariat avec le Cégep de Baie-Comeau. Le CEDFOB collaborait avec trois communautés de la région : Rivière Saint-Paul, La Tabatière et Tête-à-la-Baleine. Une seule de ces collaborations est encore en cours, celle avec La Ferme du Rigolet, à Tête-à-la-Baleine. Le CEDFOB travaille donc en collaboration avec la ferme au sujet de l’orpin rose.

Nous avons parlé avec Samuel Bellefleur alors qu’il s’était rendu au village de La Tabatière en motoneige. Il venait de rencontrer un groupe d’aînés pour parler de son sujet. Une dizaine de femmes ont ainsi discuté de l’utilisation du bois dans leur communauté, mais aussi de la cueillette de petits fruits. La visite de plusieurs villages de la région permet au professionnel de recherche du CEDFOB de documenter des pratiques spécifiques aux réalités géographiques des communautés.

Le porteur du projet se déplacera la semaine prochaine à Saint-Augustin et à Pakua Shipi, puis à Rivière Saint-Paul à la fin février. Il reviendra ensuite au village de Tête-à-la-Baleine pour analyser les témoignages reçus. La date finale du projet n’est pas encore décidée, cela dépend du financement attendu et du temps qui sera requis pour mettre en livre les photos et les textes du projet.

Écoutez ce segment de notre émission matinale, en direct de La Tabatière, pour en savoir davantage sur le projet.