Projet pilote d’enseignement par hologrammes au CSSL

Les centres de formation professionnelle St-Bernard à Blanc Sablon et Harrington à Harrington Harbour participeront à un projet pilote pour évaluer la possibilité d’intégrer la pédagogie par hologrammes. Ces deux établissements scolaires du Centre de services scolaire du Littoral (CSSL) font partie des huits centres ciblés par le projet.

Ce projet pilote réalisé auprès de centres de formation professionnelle sera supervisé par France Lafleur, professeure-chercheuse en formation à distance de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Dans le projet pilote, le type d’hologramme dont il est question sera projeté dans une grande boîte pesant environ 500 livres, appelée capsule. La projection sera celle d’un.e enseignant.e, qui donnerait son cours à partir d’un studio à distance et qui serait vu.e en temps réel par des élèves dans plusieurs classes de plusieurs écoles différentes en même temps. L’enseignant.e peut elle.lui aussi voir en temps réel ce qui se passe dans les différentes classes où il.elle est projeté.e. La grande qualité de l’image et le fait que la capsule sur laquelle l’hologramme est projeté ait la taille d’un humain rendent l’hologramme très réaliste.

Il s’agit d’une première mondiale pour ce projet d’enseignement par hologrammes, qui est réalisé grâce aux fonds du ministère de l’Éducation. Ana Osborne, directrice des Services d’éducation aux adultes au CSSL, nous explique que le processus en est à son tout début.

Après avoir reçu les équipements par voie maritime, la mise en place des équipements a été complétée avec l’aide de vidéos explicatifs.

En ce début 2025, les centres de formation professionnelle du CSSL impliqués dans le projet pilote s’entretiendront avec la professeure et chercheuse responsable du projet pour identifier le type de formation qui pourra être donné par hologramme, à titre d’expérimentation.

Si le projet pilote est concluant, la Basse-Côte-Nord pourrait bénéficier de cette technologie. Cela permettrait en effet à quelques étudiants situés dans un village de se joindre à un autre groupe d’étudiants d’un autre village et d’ainsi former une classe avec un nombre suffisant d’inscriptions pour lancer une formation.