Les Rangers en renfort
Écrit par Michael H. Lambert le 16 avril 2020
Le CISSS de la Côte-Nord se réjouit de voir les Rangers venir en renfort pour soutenir la population de la Basse-Côte-Nord. Si les détails de leur mission restent à préciser, la directrice général adjointe Dyane Benoit annonce qu’ils pourront notamment participer à la logistique des centres de dépistage et venir en aide à la population vulnérable.
L’annonce de Justin Trudeau concernant le déploiement des Rangers sur la Basse-Côte-Nord est une bonne nouvelle pour le CISSS de la Côte-Nord.
Selon la directrice générale du CISSS Dyane Benoit, les Rangers pourront donner un coup de pouce à la Sûreté du Québec et à la direction de la Santé publique à la logistique liés aux zones de dépistages, à la sensibilisation et en aidant les personnes vulnérables.
Leur rôle exact des Rangers reste à déterminer. Il n’est pas exclu qu’ils viennent donner un coup de main au barrage routier de Kegaska qui est tenu jusqu’à présent par des bénévoles.
Déconfinement et guérison
Le nombre total des cas déclarés de la COVID-19 a dépassé la barre des 100 cas jeudi, mais sur ce nombre, 57 personnes ont guéri du coronavirus sur la Côte-Nord, selon le médecin-conseil du CISSS Richard Fachehoun.
D’après les informations du docteur Fachehoun, la MRC de Minganie, qui compte un total de 5 cas déclarés depuis le début de la crise, ne compte plus de personnes malades actuellement.
Le CISSS de la Côte-Nord préfère toutefois considérer que l’ensemble de son territoire est touché par la COVID-19 et agir en conséquence.
Bien que le temps ne soit pas encore au déconfinement, le CISSS ouvre la porte à adopter une stratégie par secteur de la Côte-Nord, en priorisant les secteurs les moins touchés par la pandémie.
Niveaux de soins
L’initiative de consulter les aînés de la Basse-Côte-Nord sur leur décision en cas de contamination à la COVID-19 est sur pause depuis la semaine dernière. Toutefois, il est toujours possible pour les gens qui ont pris leur décision de la communiquer à leur médecin.
«C’est possible et même souhaitable» souligne Dyane Benoit qui rappelle que les gens peuvent contacter leur médecin de famille pour initier la discussion.