Les pourvoiries pourraient y laisser des plumes

Écrit par le 11 mars 2020

Photo: Tirée de Facebook

Faute d’avoir pu se relancer sous la forme d’une coopérative, Air Saguenay disparaît de l’industrie du transport aérien. Un départ précipité annoncé lundi dernier qui laisse les pourvoyeurs de la région sur le carreau. En cas d’un service aérien plus dispendieux, les pourvoiries pourraient y laisser des plumes.

L’entreprise d’aviation de brousse Air Saguenay a dû mettre un frein à son projet de relance sous la forme de coopérative. Après avoir connu quelques tragédies dans les dernières années, le projet aurait vu le coût de ses assurances exploser.

Les pourvoiries de la région se retrouvent donc devant sur le carreau pour leur desserte aérienne.

«On est complet pour la saison et les gens ont payé selon les mêmes tarifs que les années passées, on attend de voir la nouvelle grille tarifaire de BCN Express» explique Jean Bourque, employé de la pourvoirie Étamamiou (gérée pour le conseil de bande d’Unamen Shipu).

Puisque les clients des pourvoiries ont déjà payé sur les coûts de transports d’Air Saguenay, une augmentation de la grille tarifaire du nouveau fournisseur obligerait les pourvoyeurs à éponger la différence.

Pas d’inquiétude

Du côté de la Fédération des pourvoiries du Québec, on estime qu’il est trop tôt pour s’inquiéter.

«Tout le monde gardait bon espoir qu’Air Saguenay allait s’en sortir, assure la conseillère en communications de la Fédération des pourvoiries Vicky Boutin. Il est encore tôt pour savoir si ce sera plus cher, mais on a bon espoir de trouver des solutions.»

La Fédération des pourvoyeurs attend continuer à épauler ses membres et garde un œil attentif sur la situation.


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