La MRC pourrait fermer la Route blanche sans l’accord du MTQ
Écrit par Michael H. Lambert le 23 mars 2020
La MRC Golfe-du-Saint-Laurent pourrait décider de fermer la Route blanche sans l’accord du MTQ. Le préfet Randy Jones le dit et le répète, si la réaction du ministère des Transports se fait trop attendre, la MRC pourrait s’octroyer le droit de fermer la Route blanche afin de protéger les coasters d’nne éventuelle contamination au coronavirus.
La MRC Golfe-du-Saint-Laurent demande depuis la semaine dernière au ministère des Transports de fermer officiellement la Route blanche pour éviter le passage de touristes sur la Basse-Côte-Nord.
Une demande qui demeure sans réponse tant pour les élus municipaux que pour la radio CJTB qui a tenté d’obtenir des réactions du cabinet du ministre François Bonnardel et du ministère de l’éducation.
Puisque la situation est exceptionnelle, Randy Jones pourrait demander aux élus de la MRC de voter une résolution pour fermer, de facto, la Route blanche.
«Ce ne serait pas indiquer sur le site du ministère, mais en mettant des barrières on pourrait faire passer le message» avance Randy Jones.
Les différentes municipalités de la Basse-Côte-Nord ont demandé à la fin de la semaine dernière aux visiteurs d’éviter de se rendre vers la Basse-Côte-Nord et, s’ils devaient le faire, de s’isoler pour une période de 14 jours pour éviter de contaminer ses habitants.
Bien que la saison touristique est encore loin, quelques coups de téléphones passés par la radio CJTB a permis d’apprendre qu’il y a eut la semaine dernière quelques dizaines de touristes et passants.
Lorraine Richard ne supporte pas
La députée de Duplessis Lorraine Richard ne supporte par l’initiative de la MRC Golfe-du-Saint-Laurent.
«Le gouvernement a demandé à tous d’éviter les déplacements interrégionaux et il n’y a pas un flot de touristes en Basse-Côte-Nord. Je pense qu’il ne devrait pas y avoir d’initiative municipale, on est dans un état de droit!» souligne Lorraine Richard.
Cette dernière souligne que la Route blanche peut être une façon pour les gens de s’entraider et qui serait très difficile de bloquer le sentier efficacement.
La députée de Duplessis pilote toujours un comité de crise, composé de élus municipaux de la Basse-Côte-Nord, pour coordonner les mesures provinciales et faire entendre les préoccupations des coasters. Elle travaille notamment à faire traduire les informations partagées par les différentes instances.