La Ferme du Rigolet reçoit ses premiers plants

Une autre étape est franchie dans le projet de la Ferme du Rigolet : une myriade de petits arbres fruitiers sont arrivés par voie maritime à Tête-à-la-Baleine la semaine dernière. Ces 400 plants font partie du volet alimentaire de l’initiative qui vise à offrir à la population baleinoise des produits sains et locaux.

Qu’il s’agisse d’argousier, de framboisier, de mûrier, de prunier, de fraisier ou d’aronia, la liste est longue des plantes qui doivent être plantées à la Ferme du Rigolet. Samuel Bellefleur, directeur du projet, ne se fait toutefois pas d’illusions quant à la productivité de ces plants.

« L’idée est de planter une variété d’arbustes et de voir lesquels produisent le mieux dans notre contexte », explique-t-il.

« Il y en a qui vont survivre, mais qui ne vont pas produire au même rythme que d’autres. On va le savoir dans les années qui viennent », précise le directeur de la ferme. Ce volet exploratoire du projet est réalisé en collaboration avec le Centre d’expérimentation et de développement en forêt boréale (CEDFOB).

Du pain sur la planche

Malgré l’arrivée des plants qui garniront les bacs de la ferme, Samuel Bellefleur laisse savoir qu’il reste plusieurs étapes à réaliser avant de concrétiser le projet de la ferme. « On est encore en attente de notre terrain. On a donc pas activement commencé les travaux », annonce-t-il.

Pour l’instant, il se consacre au nettoyage de l’endroit où se trouvera la ferme. Il précise qu’il ne coupe pas d’arbres puisqu’il n’a pas encore obtenu les autorisations pour effectuer de telles opérations.

« On a aussi reçu nos réponses de subventions, qui sont toutes positives », se réjouit le directeur. Il est toutefois impossible pour lui d’aller de l’avant avec les travaux tant qu’il n’a pas obtenu le terrain.

Le logo de la ferme est quant à lui en phase finale du développement et devrait être dévoilé dans les prochaines semaines.

À terme, le projet de la Ferme du Rigolet devrait permettre à la population de Tête-à-la-Baleine d’accéder à un éventail d’aliments locaux de qualité.