COVID-19 : « Passez le temps des fêtes sur la Côte-Nord », demande la Santé publique
Écrit par Michael H. Lambert le 20 novembre 2020
Photo archives CJTB
Le temps des fêtes risque d’être fort différent cette année. En contexte de pandémie de COVID-19, la direction régionale de la Santé publique demande aux Nord-Côtiers de passer le temps des célébrations sur la Côte-Nord et d’éviter de sortir de la région.
Après le premier ministre François Legault jeudi soir, c’était au tour des gestionnaires du CISSS de la Côte-Nord de présenter leurs recommandations sur le sujet.
« S’il vous plaît, passez le temps des fêtes avec vos proches qui sont sur la Côte-Nord, c’est important. Les déplacements entre les régions demeurent toujours non recommandés, donc la première option c’est de rester sur la Côte-Nord », martèle le médecin-conseil du CISSS de la Côte-Nord.
En conférence de presse jeudi soir, le premier ministre François Legault a précisé les règles qui vont encadrer les rassemblements du temps des fêtes.
Les rassemblements ne seront permis que du 24 au 27 décembre, avec un maximum de dix personnes réunies dans une même résidence privée.
Les invités devront garder en tout temps une distance de deux mètres entre eux.
« Si vous présentez l’un des symptômes de la COVID-19, restez chez vous » rappelle Dr Fachehoun.
Le médecin-conseil du CISSS de la Côte-Nord est toutefois conscient qu’il est probable que des étudiants retournent dans leur région d’origine pour passer le temps des fêtes avec leurs proches.
« Si vous devez recevoir un membre de votre famille proche, demandez-leur de respecter un confinement volontaire sept jours avant leur arrivée » précise le médecin-conseil.
Le CISSS a également des recommandations pour ceux qui, pour une raison essentielle, doivent se rendre dans une zone rouge durant cette période.
« Demander à la famille qui vous accueille de respecter un isolement volontaire de sept jours et pour la famille qui se déplace, noter tous les lieux que vous avez fréquentés. Ça va aider la santé publique dans sa démarche de recherche des sources d’exposition », ajoute Dr Fachehoun.