Beaucoup de questions sans réponses

Écrit par le 23 mars 2020

Après avoir reporté la première rencontre prévue, le CISSS de la Côte-Nord a répondu aux interrogations des élus de la Basse-Côte-Nord vendredi dernier. Bien que la crise de santé publique ait débuté il y a près de dix jours au Québec, plusieurs questions demeurent sans réponse sur la Basse-Côte.

«Qu’est-ce qu’il y a de prêt pour faire face au COVID-19? Combien d’inhalateur sont disponibles, combien d’inhalothérapeutes? Est-ce qu’il sera possible d’en avoir plus? Et quelles sont les mesures mises en place pour en cas de quarantaines sur la Basse-Côte?», les questions demeurent nombreuses pour le préfet de la MRC Golfe-du-Saint-Laurent Randy Jones et les réponses peu claires.

Selon le préfet, le CISSS de la Côte-Nord a répondu à «certaines questions» lors d’une conférence téléphonique vendredi, mais plusieurs des questions de la MRC sont restées lettres mortes.

«La première partie de la conférence s’est déroulée avec le ministre Jonatan Julien qui responsable de la Côte-Nord et du directeur de la santé publique, le docteur Donald Aubin. Lorsqu’on est venu à notre tour de parler, le docteur Aubin et le ministre Julien était déjà partis vers d’autres obligations. On a pu posé nos questions au CISSS, mais ils nous ont référé au docteur Aubin pour les réponses» précise Randy Jones.

Information bilingue demandée

Si l’information sur le coronavirus circule à grande vitesse en français sur les réseaux d’informations et à vitesse modérée sur l’internet satellitaire, les informations en anglais sont plutôt rare depuis le début de la crise. Si les locuteurs anglophones de la Basse-Côte-Nord peuvent se référer à des consignes sanitaires en anglais produites par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ou de Terre-Neuve-et-Labrador, les nouvelles mesures annoncées chaque jour sont pratiquement jamais traduites en anglais, souligne Randy Jones.

«Ce n’est pas acceptable! Nous avons des personnes âgées sur la Basse-Côte qu’ils ne peuvent pas tout comprendre en français. C’est trop important pour que je le traduise moi-même et que je risque de mettre des gens en danger si je ne traduis pas correctement», estime Randy Jones.


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