Épisode 22 – Viande de bois : chasse et trappe

Visuel Emilie Pedneault 29 septembre 2021

La pratique de la trappe commence dans la jeune adolescence, et parfois même dans l’enfance. On verra des enfants de neuf ans partir à la trappe, accompagné de d’autres membres de leur famille. Il est important de dire que des jeunes femmes trappaient aussi, dès l’âge de 13-14 ans parfois ! Dans les archives, on retrouve des notes sur une jeune trappeuse du village ayant tendus des collets dans lesquels se prirent 35 lièvres, dans un même automne. La chasse était bonne et certains aînés disaient avoir amasser un montant de 150$ à 200$ avec leurs associés, vers le milieu du XXème siècle (Archives de la Radio CJTB).

Frank Woodland revient de la chasse au renard, 1931. Crédit Fonds Groupe d’action et de développement économique et culturel de la Basse Côte-Nord, BAnQ de Sept-Îles.

Chasseur d’outarde à Riviere Saint-Paul. Crédit Fonds Groupe d’action et de développement économique et culturel de la Basse Côte-Nord, BAnQ de Sept-Îles.

Parmi les anecdotes de trappe spectaculaire, on retrouve celle de Jacques Richard Monger surnommé Jimmy Monger et dont il est question dans l’épisode sur la santé, qui avait trapé une maman ours et avait ramené son bébé ours vivant, jusque chez lui. La légende se transforme avec le temps : certains diront que Jimmy Monger avait ramener deux ours dans son foyer familial, d’autres diront que seulement un des deux ours avait été capturé. Cet ou ces ours habitèrent dans la maison de la famille Monger pendant quelque temps, jusqu’à qu’il.s soit.ent vendu.s à Québec.

Un homme sur un quai tenant deux laisses de chaînes attachées à des ours, Labrador, 1920. Crédit International Grenfell Association Lantern Slides Collection, John Connors. Cette photo rappelle Jacques Richard Monger, un trappeur de Tête-à-la-Baleine qui avait vendu deux bébés ours à un zoo de Québec.

Découvrez le documentaire Jos Hébertpostier de la Basse-Côte-Nord dans le dossier «La Tournée des clochers» réalisé par La Fabrique Culturelle, disponible en ligne sur leur site web. On y entend Philomène Monger qui parle de ses souvenirs d’enfant, alors que son père Jacques Richard Monger avait ramener deux bébés ours à la maison familiale.

Découvrez la carte graphique de Tête-à-la-Baleine réalisée par l’artiste Emilie Pedneault sur notre site web, sur la page Vie du village sous l’onglet Page communautaire.

Pour écouter l’épisode complet, cliquez ci-dessous.

http://https://soundcloud.com/user-481565832/episode-22-viande-de-bois-chasse-et-trappe/s-CMlTNUmHEDx

Toute l’équipe de la radio communautaire Tête-à-la-Baleine ainsi que la réalisatrice du balado, Frédérique Lévesque, tiennent à remercier chaleureusement toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la mise en forme de ce projet rassembleur. Merci plus spécifiquement au Fonds canadiens de la radio communautaire et à leur programme Radiomètre qui a financé ce balado, ainsi qu’aux productions du Garde-Robe qui ont optimisé certains extraits de vieilles cassettes audios.

Tous les épisodes sont également disponibles sur les plateformes classiques d’écoute en ligne. Recherche et réalisation, Frédérique Lévesque. Un projet original de la Radio CJTB. Visuels du balado réalisés par Emilie Pedneault.



En cours

Titre

Artiste