Épisode 3 – S’ancrer à Tête-à-la-Baleine, installation des premiers colons et formation du village
Visuel Emilie Pedneault 31 août 2021
Tête-à-la-Baleine, c’était autrefois, en 1740, la « Concession du Petit Mécatina ». Il s’agissait d’une propriété de la Compagnie du Labrador qui avait le monopole des postes de pêche de la région jusqu’en 1820. Dès 1820, la vente du monopole des pêcheries par la Compagnie du Labrador va permettre à des settlers de venir habiter le littoral de la Basse Côte-Nord. La population demeure sous les 300 personnes en 1840, et celle-ci est très dispersée, notamment pour faciliter la rentabilité des postes de pêche, ce qui ne favorise cependant pas les agglomérations (Bussière, 1963).
Parmi les noms associés aux postes de pêches de la région, on retrouve, Jean Legouvé, les frères Kenty, Samuel et John Robertson, William Tucker, James Manger/Monger, Charles Robitailles, Edouard Morisett, Louis Coulomb, Pierre Pévéreau, André Wells dit Gallibois, Pierre Thibault, Nazaine Mercier, Daniel Monger, Antoine Marcoux, Jos Mondina, Jean Hamel, Charles Bilodeau. Ce sont des pêcheurs de loups-marins ou de morue, des chasseurs qui s’installent avec leurs femmes et leurs enfants sur des îles dont quelques-unes se trouvent précisément dans l’archipel de Tête-à-la-Baleine, au tournant des années 1850 et jusqu’en 1860 (Fortin, 1853).
Si aujourd’hui la communauté compte moins de 100 personnes, fut une époque où il y avait près de 700 habitants !
Découvrez la carte graphique de Tête-à-la-Baleine réalisée par l’artiste Emilie Pedneault sur notre site web, sur la page Vie du village sous l’onglet Page communautaire.
Pour écouter l’épisode complet, cliquez ci-dessous.
Toute l’équipe de la radio communautaire Tête-à-la-Baleine ainsi que la réalisatrice du balado, Frédérique Lévesque, tiennent à remercier chaleureusement toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la mise en forme de ce projet rassembleur. Merci plus spécifiquement au Fonds canadiens de la radio communautaire et à leur programme Radiomètre qui a financé ce balado, ainsi qu’aux productions du Garde-Robe qui ont optimisé certains extraits de vieilles cassettes audios.
Tous les épisodes sont également disponibles sur les plateformes classiques d’écoute en ligne. Recherche et réalisation, Frédérique Lévesque. Un projet original de la Radio CJTB. Visuels du balado réalisés par Emilie Pedneault.