Épisode 12 – Du couvent à la polyvalente : histoire de l’éducation, deuxième partie

Visuel Emilie Pedneault 15 septembre 2021

Le Centre de services scolaire du Littoral prend son nom en 1975. Cependant, cette commission scolaire existe depuis avril 1967. Anciennement connue sous le nom de la commission scolaire de la Côte-Nord et du Golfe du Saint-Laurent, elle a été instituée à l’Assemblée nationale de la province de Québec par la Loi 41. Cette loi donne naissance à une commission scolaire qualifiée de « pas comme les autres ». Il s’agit en fait de la première commission scolaire unifiée de la province de Québec, c’est-à-dire que cette commission scolaire couvre 460 kilomètres non-reliés par la route, un total de quinze localités de Kegaska à Blanc-Sablon, bientôt seize avec l’ajout de l’Île d’Anticosti en 1976. La particularité de cette unification, c’est qu’elle regroupe des populations francophones, anglophones et autochtones, catholiques et protestantes, avec des services éducatifs allant de la maternelle au secondaire. À noter que l’autonomie scolaire est revendiquée puis atteinte par les Innus à Pakua Shipi en 1990, et à Unamen-Shipu en 1991, même si certains services du Centre de services scolaire du Littoral sont maintenus pour l’éducation aux adultes et pour les allochtones. En raison de ces particularités, cette commission scolaire unifiée n’est pas classée comme une commission scolaire linguistique (Centre de services scolaire du Littoral, 2020).

Jeune étudiant devant l’ancien couvent et école de Tête-à-la-Baleine. Crédit école Gabriel-Dionne.

Habitation construite pour les soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire lorsqu’elles quittent le couvent à l’époque de la construction de l’école Gabriel-Dionne. Surnommée « la maison des soeurs ». Devant passe un attelage de chiens de traîneau. Crédit Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.

Pour l’anecdote, soeur Marie de Saint-David, qui s’occupait de la poterie au couvent s’appelait en fait sœur Blanche-Aurore Thériault. Elle avait été affublée du surnom « Saint-David » par les enfants de Tête-à-la-Baleine puisqu’elle était réputée pour leur donner des biscuits lorsqu’ils venaient la visiter et lui rendre de petits services. Les biscuits montréalais de marque « David et Frères », aujourd’hui disparus, ont été l’inspiration de son surnom. Cette femme « mignonne et inoffensive » était aussi reconnue comme étant « endurante », puisqu’elle avait eu l’initiative de réparer elle-même le moteur d’une laveuse avec tordeur qui s’était enrayé (Aspirot, 2008).

Construction de l’école Gabriel-Dionne dans les années 1970. Crédit école Gabriel-Dionne.

École Gabriel-Dionne avant ses plus résentes rénovations. Crédit Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.

Élèves en classe à Tête-à-la-Baleine. Crédit école Gabriel-Dionne.

Activité de ski de fond devant l’école Gabriel-Dionne avant ses plus récentes rénovations. Crédits école Gabriel-Dionne.

Jeunes élèves avec une professeure, devant l’école Gabriel-Dionne. Crédit école Gabriel-Dionne.

Cours d’éducation physique à Tête-à-la-Baleine. Crédit école Gabrie-Dionne.

Élèves jouant au souque à la corde à Tête-à-la-Baleine. Crédit école Gabriel-Dionne.

Découvrez la carte graphique de Tête-à-la-Baleine réalisée par l’artiste Emilie Pedneault sur notre site web, sur la page Vie du village sous l’onglet Page communautaire.

Découvrez le récit d’Anita Aspirot Par-delà le fleuve Présence des soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire sur la Basse-Côte-Nord de la Province de Québec parut aux Publications des R.S.R en 2008. 

Pour écouter l’épisode complet, cliquez ci-dessous.

http://https://soundcloud.com/user-481565832/episode-12-version-diffusee/s-lSBPXQ50MnO

Toute l’équipe de la radio communautaire Tête-à-la-Baleine ainsi que la réalisatrice du balado, Frédérique Lévesque, tiennent à remercier chaleureusement toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la mise en forme de ce projet rassembleur. Merci plus spécifiquement au Fonds canadiens de la radio communautaire et à leur programme Radiomètre qui a financé ce balado, ainsi qu’aux productions du Garde-Robe qui ont optimisé certains extraits de vieilles cassettes audios.

Tous les épisodes sont également disponibles sur les plateformes classiques d’écoute en ligne. Recherche et réalisation, Frédérique Lévesque. Un projet original de la Radio CJTB. Visuels du balado réalisés par Emilie Pedneault.



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